Procore Company LogoDemandez une démoConnexion [EN]
    • Americas
    • en-US
      United States (English)
    • en-CA
      Canada (English)
    • fr-CA
      Canada (Français)
    • es-419
      América Latina (Español)
Demandez une démoConnexion [EN]
A diverse group of workers

Article

La nouvelle génération peut résoudre la crise de la main-d’œuvre dans la construction

Une génération de travailleurs énergiques et engagés peut contribuer à façonner l’avenir du secteur de la construction.

A diverse group of workers

Au cours des prochaines décennies, le secteur aura de belles opportunités à saisir. La population mondiale continuant d’augmenter, cette croissance aura un impact sur les ressources disponibles et donnera aux communautés du monde entier l’envie de se développer. La pénurie continue de main-d’œuvre dans le secteur de la construction pourrait nuire à cette tendance mondiale.

Néanmoins, ce n’est pas une fatalité à laquelle la construction doit se résigner. Il y a bel et bien une main-d’œuvre qui sommeille, mais son attention ne peut pas être attirée du jour au lendemain. Il faut d’abord décortiquer certaines données pour comprendre la prochaine génération et la pénurie de main-d’œuvre qui fait rage dans le secteur.

Chapitre 1

La perte de main-d’œuvre offre des opportunités

La construction fait face à une pénurie de main-d’œuvre de plus en plus chronique depuis la Grande Récession inspirée par la bulle immobilière et ses conséquences mondiales. Entre 2007 et aujourd’hui, un nombre effarant de travailleurs ont quitté le secteur de la construction dans le monde avec l’attrition naturelle des départs à la retraite et les perturbations économiques périodiques. Cela a mis le secteur de la construction dans une situation désastreuse, faisant face à une pénurie de plus d’un demi-million de travailleurs. À partir de là, il fallut quelques années au secteur de la construction pour combler la perte de main-d’œuvre, mais ce fut sans compter sur la pandémie de COVID-19 qui compliqua davantage la situation.

Avec la flambée des cas de COVID-19 en mars 2020, les projets de construction du monde entier ont été interrompus pendant des mois, tandis que les nations renvoyaient les travailleurs chez eux dans une tentative de freiner la contagion, tout en gérant des problèmes de chaîne d’approvisionnement. À l’échelle mondiale, la perte d’emplois tous secteurs confondus a été estimée à quelque 255 millions, selon l’Organisation internationale du Travail des Nations Unies (OIT).

L’économie chancelante a besoin d’être redynamisée grâce à d’importants investissements en capital, et ce plan entre en collision avec la Grande Démission alimentée par le COVID, qui a réduit considérablement la disponibilité des travailleurs nécessaires pour regonfler l’économie. Pour certains secteurs, un tel scénario n’a pas nécessairement d’impact sur le reste du monde. Du côté de la construction, un tel ralentissement peut interrompre la croissance des villes, fermer des bâtiments très fréquentés et perturber le traitement des biens sans lesquels nous ne pouvons vivre.

Malgré des conditions de marché sensiblement différentes à travers le monde, les données de nombreuses régions indiquent systématiquement que la construction n’est pas encore vue comme une vocation par le grand public. Améliorer la perception qu’a le public de la construction peut l’aider (en partie) à voir plus clairement ce qu’il a toujours su : que la construction bâtit le monde dans lequel nous vivons et travaillons chaque jour. Curieusement, répondre à la pénurie de main-d’œuvre dans la construction est à la fois un défi et une opportunité. Le défi immédiat, c’est de relancer à la fois la main-d’œuvre de la construction et la perception du secteur à l’échelle mondiale ; que le monde voit au-delà des briques et du mortier. Une nouvelle génération attend de saisir des opportunités et il y a du travail à lui donner. Tenter cette génération à se lancer dans la construction pourrait créer de nouvelles perspectives professionnelles prolifiques, bien au-delà de ces soucis immédiats de main-d’œuvre.

Chapitre 2

Contraintes de la construction : la demande devance l’offre de travail

Si le secteur mondial de la construction parvient à résoudre son éternel problème de main-d’œuvre, il a un avenir brillant devant lui.

Il a été prédit que la construction pouvait dépasser le secteur pérenne de la fabrication, agissant comme un catalyseur de la croissance économique mondiale dans les années 2020. Une annonce de bon augure, mais avec quelques ombres au tableau, notamment suite à la pénurie mondiale de main-d’œuvre dans la construction. Peu importe votre situation, les défis liés aux effectifs vous attendent au tournant et ne disparaîtront pas de sitôt dans le secteur.

Construction workers using mobile devices on a jobsite

Chapitre 3

Les jeunes sans emploi dans le monde sont la main-d’œuvre en attente de la construction

Les travailleurs qui composent la prochaine génération sont nécessaires pour pourvoir les postes vacants dans les métiers spécialisés, mais la plupart ne considèrent pas la construction comme une carrière viable. Le secteur doit consacrer des ressources et de l’énergie à un programme qui aligne la construction sur les aspirations professionnelles des jeunes. Si plusieurs problèmes découlent de la pénurie de main-d’œuvre dans la construction, l’un des facteurs aggravants ne demeure pas moins l’attractivité du secteur.

CONSACREZ DES RESSOURCES ET DE L’ÉNERGIE À UN PROGRAMME QUI ALIGNE LA CONSTRUCTION SUR LES ASPIRATIONS PROFESSIONNELLES DES JEUNES.

Plus de la moitié des sous-traitants (56 %) déclarent ne pas être rassurés par le niveau de compétence des travailleurs, en hausse de 6 points par rapport au dernier trimestre et de 20 points d’une année à l’autre. Comment les sous-traitants peuvent-ils avoir plus confiance en la relève et les aider à développer leurs compétences ? En favorisant un esprit d’éducation, de technologie et d’innovation et en changeant la perception de l’ensemble du secteur.

Construction workers using mobile devices on a jobsite

Chapitre 4

Le désir de trouver un travail qui ait du sens pousse la génération Z vers les chantiers

La génération Z, principalement définie comme les personnes nées entre 1997 et 2012, a aujourd’hui entre 9 et 24 ans. Sur les 7,7 milliards d’habitants de la planète, 2,47 milliards appartiennent à la génération Z, soit plus de 30 % de la population mondiale.

Il est vrai que la catégorisation d’une partie entière de la population mondiale peut brouiller les distinctions entre les origines et les cultures de chacun. Toutefois, sur la question de la jeunesse, des enquêtes montrent des points communs intéressants entre les membres de la génération Z à travers les cultures. Ils partagent notamment un sentiment d’anxiété permanent ou passager (46 %) et d’insatisfaction de leur impact sociétal (57 %). Les jeunes du monde entier ne sont pas aussi dissemblables que l’éloignement géographique pourrait le suggérer.

Les membres de la génération Z sont disposés à poursuivre des études supérieures non universitaires : 61 % ont déclaré qu’ils pensaient qu’une « éducation basée sur les compétences », comme les coding bootcamps, les écoles d’infirmières ou des options similaires, était un choix judicieux. De même, 45 % ont déclaré qu’il « était logique » d’envisager une formation de 2 ans ou moins.

Ces données sont parlantes et suggèrent que l’enseignement supérieur n’est pas un choix automatique de la prochaine génération, mais plutôt une option pragmatique parmi d’autres par rapport au retour sur investissement dans le monde réel. La construction est une option largement sous-discutée pour ce groupe.

Les données suggèrent que la main-d’œuvre entrante recherche une « éducation basée sur les compétences » et des « formations de 2 ans ou moins », et pourtant, la construction n’a toujours pas réussi à capter son attention. Le secteur de la construction en tant que tel subit quelques bouleversements : un changement culturel intentionnel qui l’aligne de plus en plus sur les préoccupations sociales et les choix de carrière prioritaires de cette nouvelle main-d’œuvre générationnelle.

La culture de la construction a perdu du terrain à l’échelle mondiale et n’a pas hésité à le dire.

Les travaux de construction, dont le produit est visible publiquement depuis des générations, crucial pour la vie quotidienne des gens et en proie à une réinvention technologique axée sur la R&D, semblent convenir parfaitement à une génération soucieuse d’apporter une contribution durable à la société et au monde.

Ces éléments peuvent tous être vus comme des arguments en faveur d’une carrière dans le secteur de la construction.

À l’échelle mondiale, la génération Z cherche un travail qui a un sens et une utilité. Qui plaide stratégiquement en faveur des carrières dans la construction ? Comment faire de la construction un secteur accueillant pour tous, quels que soient les origines, l’âge ou l’emplacement géographique ? Notre secteur se veut accueillant pour tout le monde : une inclusion juste et bonne et la force imparable du travail d’équipe pour accomplir des tâches d’importance mondiale. Il y a une montagne de travail qui attend preneur. Qui de mieux  pour y parvenir que la prochaine génération de jeunes du BTP ?

Note: les sources de cet article sont uniquement disponibles en anglais.